Borom Belel

Message de Serigne Abdoul Ahad MBACKE

Extrait du Message de Cheikh Abdoul Ahad Mbacke

Cheikh Ahmadou BAMBA était loin d’avoir les ambitions qu’on lui a prêtées. Son but a toujours été le même et les moyens qu’il employait pour l’atteindre n’ont jamais varié. Ce but était l’ado­ration de Dieu, et les moyens, le service du Prophète.

C’est le lieu ici de mettre l’ac­cent sur un autre aspect de la personnalité du Cheikh.

II a déclaré, plus d’une fois dans ses nombreux écrits qu’il n’était l’ami d’aucun peuple en particulier, mais celui de tous ceux qui aspiraient à la Vérité; comme il n’était l’ennemi que de ceux qui se détournaient de cette même vérité, quand bien même ils seraient de sa propre race : n’a-t-il pas pardonné, comme il l’a proclamé dans ses vers et dans ses différentes correspon­dances avec l’autorité coloniales de époque, à ceux-là même qu’il aurait été en droit de considérer comme ses ennemis, à ceux-là qui lui ont fait endurer les pires sévices dont le moin­dre n’est pas de l’avoir exilé pendant si longtemps loin de sa Patrie? Non, notre maître n’éprouvait pas d’amour ou de haine pour des considérations raciales. Ses sentiments envers les créatures de Dieu n’étaient fonction que du degré auquel ces créatures se conformaient à la véritable mission de l’homme sur terre, l’adoration du Créateur Tout-Puissant.

Lu à Paris, le 30 Juin 1979 à L’UNESCO A l’occasion de la Semaine Culturelle.

Je prie Allah, le plus haut, de bénir et de récompenser les travaux mentionnés ci-dessus et tout ceux qui participeront à leur exécution, leur accomplissement et leur réussite.

Que Allah, le témoin unique de mes mots, nous accorde, à moi et à tous les Musulmans, sa miséricorde.


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