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Biographie Serigne Saliou MBACKE : ses études coraniques

Quant il atteignit l’âge de fréquenter l’école coranique Serigne Touba l’avait mis sous la tutelle de son oncle maternelle Serigne Hamzatou Diakhaté en compagnie de Serigne Abdou Ahad MBACKE et de Serigne Souhaïbou. Toutefois il avait tenu à préciser à Serigne Hamzatou  ceci : «la raison pour laquelle je te confie la tutelle de ces garçons ne réside pas dans le fait que tu sois leur oncle mais plutôt elle est fondée sur la confiance que j’ai en toi ».

Serigne Hamzatou MBACKE à son tour  les confia à Serigne Alsane Diakhaté, qui devint leur maître coranique jusqu’à l’achèvement du cycle de la mémorisation du Saint Coran.

Serigne Saliou MBACKE avec ses frères menaient deux activités qui s’alternaient dans le temps : les études coranique et les travaux champêtres. Et ils ont été forgé dans la persévérance et les épreuves des vicissitudes de la vie humaine. En effet, Il eut un mois de ramadan durant lequel pour la rupture du jeune ils n’avaient qu’une brassée de couscous asséché un peu d’eau pour chacun d’entre eux.

La leçon que nous devons tirer de cette formation est que chaque fils de guide religieux, au lieu de se laisser emporter par la baraka paternelle qui peut constituer une entrave qui l'empêche d'aller quérir la connaissance, doit se mettre sans ménager aucun effort à la quête du savoir religieux de l’agrément de Dieu et du maître spirituel.

Serigne Saliou MBACKE avait consacré tous ses efforts  aux études coraniques. En effet, son abnégation au profit des services de son maître coranique en l’occurrence Serigne Alsane Diakhaté démontre son but d’obtenir son agrément et la bénédiction du Saint Coran. Il s’était mis aussi volontairement à l’école des épreuves des vicissitudes de la vie humaine dans le but de pouvoir frayer son chemin malgré les obstacles dont il serait parsemé.Excellent Calligraphe il avait une fine écriture.

Au terme de ses études coraniques il avait rédigé un exemplaire du Coran qui malheureusement coïncida  au rappel à Dieu de Serigne Touba. Habituellement il conseillait ses disciples d’adopter une calligraphie aux caractères minuscules en rédigeant des exemplaires du Coran.


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