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Fatalikou 2 Raka Ndar (Saint-Louis) Cheikh Ahmadou Bamba : 124 ans déjà

Cheikh Abdoul Ahad Mbacké parlant de cette période nous dit : « Nous tous étions de souche et de parents révérendissimes ; nos pères, nos mères, nos ancêtres étaient des marabouts retirés sur eux-mêmes, des religieux préférant s’adonner à une pratique cultuelle anachorétique.
Chacun était soit un porteur de Coran (hâfiz), docte, jurisconsulte ou exégète ; mais cela était presque lettre morte pour la communauté, parce qu’ils n’œuvraient en rien pour l’intérêt supérieur de la communauté, célébrant le Maouloud (Gamou), les fêtes du jeûne et du sacrifice à domicile. »

Ainsi, le 5 septembre 1895, commémoration de la prière des deux Rakkas de Serigne TOUBA à Saint-Louis du Sénégal dans le bureau du gouverneur de l’AOF. Borom Touba donc assumait déjà toutes les conséquences de sa conduite hautement spirituelle et s’armait d’une détermination à supporter tous les sacrifices, à savoir : les défis qu’il voulait relever dans la Voie droite au prix de sa propre vie et ce, pour la Face de DIEU, le SUBLIME.

Il était intransigeant pour les choses sacrées, il s’appliquait à la plus haute perfection aux exercices de piété, n’acceptant ni compromis ni dérogation pour les choses qui touchent les Droits de DIEU et des hommes sur terre.

Tout le monde voyait en lui le sauveur, le flambeau qui dissipe les ténèbres, l’instructeur et le guide qui perfectionne les mœurs dans le respect et les dispositions de la loi de DIEU ; la communauté musulmane émerveillée de lui, fondait désormais ses espoirs en lui.

 


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